Ce dimanche 21 novembre 2004, troisième et dernier jour de notre périple dans le Sud, nous amène à Marseille à la rencontre de Brice.

vue générale

Brice écoute sur des panneaux électrostatiques STAX. Ce sont les modèles ELS 8X, sortis en 1980 dont seules deux paires auraient été vendues en Europe. C'est un fervent amateur de cette famille de transducteurs. Avant les STAX, il avait déjà possédé successivement des RENWALD puis de SOUNDLAB A2.

Les panneaux sont alimentés par des blocs de la même marque, de référence DA100M qui délivrent la douce puissance de 100watts en classe A.
Un adaptateur d'impédance s'insère entre les amplis et les éléments qui les précèdent.
En lecture vinyle, entre en scène la section RIAA d'un préampli SRPP Anzaï des Réalisations de l'Audiophile, lui-même précédé d'un prépré Ortofon MCA76 qui traite le signal issu de la platine tourne-disques.
Cette platine de fabrication maison est taillée dans un bloc de pierre de pays (choisie pas trop dure), elle est mûe en entraînement direct, par un moteur National.
Le bras Hadcock GH228 porte une cellule Ortofon TMC200.
La lecture CD met en œuvre une Philips 723 modifiée CB. La modulation est traitée par le SRPP Anzaï fonctionnant comme sélecteur de sources, uniquement.

Le préampli SRPP Anzai est utilisé uniquement durant la lecture du vinyle. En dehors de cette utilisation seul ses commutateurs sont utilisés. L'adaptateur d'impedance avec potentiomètre fait maison, est utilisé entre les commutateurs du SRPP et les amplis de puissance. Le schema de l'adaptateur d'impédance tente à reduire au maximum la distortion thermique.
L'étude de ce circuit est consultable sur http://contifret.free.fr/.

À cette occasion, André J était de passage pour faire écouter un proto du projet collectif dit du « DAC marseillais », nommé également le « One ».
Ce converto est développé autour d'un 24192 Burbrown et d'un PCM 1704. L'entrée se fait sur un CS 8420.
Il a aussi la particularité d'utiliser un filtre non pas RC mais LC. La self a été bobinée par Gilbert Preyale.
L'horloge de grande précision est d'origine suisse.

Raoul Cette écoute se situe juste après les visites effectuées la veille et l'avant-veille chez Jean-Yves Kerbrat et Marcel Roggero. C'est peu de dire (et ce n'est pas du infâmant à l'égard de Brice), que l'on « redescend sur terre » pour retrouver un cadre d'écoute comme on en trouve plus souvent.
 
Personnellement, je ne suis pas amateur d'électrostatiques. Je leur trouve généralement un manque de punch. Certains ont un problème d'image où parfois on se retrouve avec une chanteuse dotée d'une bouche de 2 mètres de haut !
Ici, j'ai été plutôt favorablement surpris. La restitution est suffisamment vivante (même si on n'est pas au niveau d'un système à haut rendement).
Les registres médium et l'aigu sont très élégants comme à l'accoutumée sur ce type d'enceintes, mais sans exagération. Le grave est crédible (encore une fois, on n'a pas la matière de HP de 38).
 
En CD, on a écouté alternativement le 723 en integré et en drive sur le dac One. Honnêtement, j'ai eu du mal à percevoir la différence. Peut-être un peu plus de nervosité à l'actif du One, mais l'écart était ténu à mes oreilles.
Belle restitution CD en tout cas.
 
La lecture vinyle me semble être capable de donner mieux, mais sans que je sois capable d'identifier le(s) point(s) d'amélioration, puisque je ne connais aucun des éléments mis en œuvre.
 
Le point sur lequel Brice devrait gagner énormément, c'est quand même la pièce.
En effet, ces panneaux qui fonctionnent en doublet acoustique (me semble-t-il) n'ont pas l'espacement suffisant par rapport au mur qui est derrière. De même le point d'audition est trop proche à mon goût.

nous rejoindre •